Le reggae ivoirien, ce n'est pas que
Tiken Jah Fakoly ou
Alpha Blondy. L'artiste engangé qui nous intéresse ici s'apelle
Kajeem. Il est né dans un quartier chaud d'Abidjan, ce qui a contribué à forger son caractère et la forte texture sociale de ses textes. A l'image de
Sutong Nooma au Burkina Faso,
Kajeem est un des premiers acteurs du rap dans son pays en crénat le
Ngowa Posse en 1990 et en intégrant le
Mouvement Unitaire pour Le Rap en 1993 où il fait ses premiers toasts. Après un premier album de rap vers 1997, il sort un deuxième album plus axé reggae. A partir de là, son succès va croître d'années en années jusqu'au faire des premières parties de
Tiken Jah Fakoly. Cet artiste très engnagé est aussi membre de nombreuses associattions en Côte D'Ivoire, en France et en Suisse ou il enregistre beaucoup. Dans son nouvel album
Positif la chanson
Aïe est d'ailleurs le fruit d'une collaboration avec des gamins de quartiers défavorisés pour une association dont il est membre. Ce nouvel opus est un plaidoyer pour la paix dans son pays. L'artiste décrit aussi les mpaux de notre société d'un flow entre chant, toast et rap. Au niveau des riddims,
Kajeem a su allier parfaitement els instruments traditionnels africians avec les sonorités du reggae, du dancehall et du hip hop. Et pour avoir une portée internationale, cet artiste talentueux n'hésite pas à chanter en anglais, en français, en espagnol et dans sa langue natale le Baoulé. Avec les albums de
Tiken Jah Fakoly, Takana Zion et
Beta Simon qui viennent de sortir,
Kajeem participe avec brio au succès croissant du reggae africain.
